Le sport amateur se fait la (seconde) main

Une athlète en escalade faisant ses lacets.

Le sport amateur se fait la (seconde) main

Surproduction, prix élevés et conséquences sur l’environnement… Le monde du sport amateur n’échappe pas à la remise en question en termes d’impact. C’est pourquoi des solutions pointent le bout de leur nez. Parmi elles, les équipements sportifs de seconde main.

C’est un fait, l’industrie du sport a un impact environnemental considérable. L’acquisition d’équipements entraîne notamment une quantité importante de déchets. La surproduction de tenues sportives neuves ou des derniers objets de performance à la pointe amènent à se poser la question : comment le sport doit-il se réinventer ? 

Second Relais, une plateforme de seconde main à la pointe

De nombreuses sportives et sportifs agissent et proposent des solutions afin d’ancrer le sport dans cette nouvelle ère synonyme de sobriété. C’est le cas de Manon Renaudo, triathlète amateur au club de Levallois depuis 2020. La jeune femme de 33 ans a fondé Second Relais, un site permettant d’acquérir des équipements grâce à la seconde main. 

« Le triathlon est un sport où les équipements sont particulièrement chers, observe-t-elle. Les alternatives sont peu nombreuses. C’est pourquoi j’ai lancé un site qui référence les équipements sportifs. C’est en outre un moyen de sensibiliser chacun à un geste plus écologique ».

Ses missions : 

  • Soutenir l’écologie circulaire à travers la vente d’équipements sportifs de seconde main.
  • Accompagner concrètement les sportifs.
  • Sensibiliser les entreprises et les espaces sportifs à travers des collectes.
  • Encourager les sportifs à s’engager en soutenant le projet.

Non, un équipement de seconde main n’est pas synonyme de mauvaise qualité !

Contrairement à la croyance populaire, les articles de seconde main ne sont pas forcément de qualité moindre. De nombreux équipements se trouvent encore en excellent état et peuvent ainsi offrir des performances similaires, si ce n’est supérieures, à celles des équipements neufs. En plus de devenir un « acteur de l’écologie circulaire », vous économisez donc de l’argent. 

Grâce à un écosystème de sportifs engagés, Second Relais s’impose comme un allié incontournable des pratiquant.es et des associations. « J’aimerais également aider les organisateurs de compétitions à faire des événements plus « green », ambitionne Manon Renaudo. Ainsi, chacun participe à une écologie circulaire. C’est tout benef’ pour tout le monde et pour la planète ! » Pour devenir acteur sportif de l’écologie, « chacun peut à tout moment faire une contribution volontaire du montant de son choix afin de soutenir le projet et l’idée d’un sport plus responsable », ajoute la fondatrice de Second Relais.

Attention à la sécurité

L’achat d’équipements de seconde main aide effectivement à réduire la quantité de déchets générés par l’industrie du sport. Rappelons-le, les équipements sportifs neufs sont souvent vendus dans des emballages plastiques. Ces emballages finissent dans les décharges ou, pire, dans les océans. 

Toutefois, il reste important de ne pas négliger la sécurité des sportifs. Les objets tels que les casques pour les vélos ou les protège-tibias ne peuvent pas être utilisés à l’infini. Usés, ils perdent de leur efficacité. Lors de l’acquisition d’un équipement, veillez à bien vérifier l’état de celui-ci.

La seconde main, vous l’aurez compris, reste une solution durable et un allié de poids pour les sportifs amateurs.

Je vous invite à rejoindre l’écosystème des sportifs engagés chez Second Relais sur leur site ou sur Instagram