Flag Football : l’ascension irrésistible de Lucie Vinot

Lucie Vinot Flag Football

Flag Football : l’ascension irrésistible de Lucie Vinot

Joueuse de flag football depuis 2018, Lucie Vinot est (très) rapidement devenue l’une des membres de l’équipe de France ! Auréolée d’une participation aux championnats du Monde et de plusieurs performances nationales, la joueuse de Dijon touche son rêve du doigt : se former un mois aux États-Unis, bastion du flag. 

C’est ce qu’on appelle une ascension fulgurante ! Débutante en 2018, Lucie Vinot figure aujourd’hui parmi les joueuses les plus en vue du flag football. 

Le flag football, une évidence pour Lucie Vinot

Lucie Vinot à l’entraînement à l’Insep./©L. Vinot

« J’ai nagé pendant 10 ans puis j’ai commencé dans le football américain avec les Tigres de Nancy, évoque la joueuse de 24 ans. Mais je n’aimais pas trop le contact ! Ça ne me faisait pas vibrer. En revanche, j’étais emballée par le côté tactique. C’est là que j’ai découvert le flag football. J’adorais la philosophie de cette discipline ». 

Inspiré du Foot US, le flag football est un dérivé où les plaquages laissent place à l’arrachage de bandes de tissus appelés « flag ». Si le sport est incontournable en Amérique du Nord, il fait son trou en France. « Le flag est de plus en plus reconnu chez nous, observe l’internationale. Et il devrait l’être d’autant plus car les instances américaines poussent pour la faire inscrire aux Jeux Olympiques 2028 (à Los Angeles, NDLR) ». 

Enseignante en activité physique adaptée, c’est dans le club des Gones de Lyon que Lucie Vinot montre l’étendue de son talent après une période de crise sanitaire qui a mis l’ensemble des compétitions sur pause. La receveuse finit vice-championne de France avec la East Fusion avant de rejoindre les Fenris de Dijon. Sous les couleurs du club bourguignon, elle termine de nouveau 2ème du championnat national. 

Sélection surprise en équipe de France de flag !

Si elle rêve très tôt de l’équipe de France, Lucie ne pensait pas une seconde que ça arriverait aussi vite. Et pour cause, elle ne faisait même pas partie des réservistes pour les Championnats du monde en Israël, en décembre 2021. « Au départ, je faisais partie des 24 joueuses mais pas des 15 sélectionnées, ni des réservistes, se souvient-elle. Et puis il y a eu des blessures, des absences. C’était une belle surprise! » Une belle surprise qui s’accompagne d’une autre : le joli parcours des Bleues jusqu’à la 7e place

La belle performance des Bleues en championnats du monde./©L. Vinot

« Lors du dernier match de ce championnat du monde, on joue l’Italie pour la 7e place, conte la native de Menil-sur-Belvitte (Vosges). C’était le 5e match de la journée. On devait se lever à 6 heures du matin pour faire des tests PCR. Et là, on fait un sacré match. Je me suis sentie à ma place. L’adrénaline me boostait. Tout le monde était solidaire. C’était un moment extraordinaire. » 

Cette ascension ultra-rapide de Lucie Vinot ne peut pas s’expliquer qu’avec la chance. La jeune femme est une forcenée de travail. Elle ne lâche jamais rien. « Je m’entraîne énormément, lâche-t-elle. J’ai toujours été très investie dans le sport. J’aime le challenge. Je ne fais pas les choses à moitié. Tant que je ne finis pas première, je redouble d’efforts ». Elle a récemment intégrer le groupe France parmi les réservistes lors des World Games cet été 2022.

Son projet : partir aux États-Unis pour tutoyer le meilleur niveau

A peine la 1ère partie du championnat de France terminée, la Vosgienne se prend à rêver plus grand. Elle aimerait parfaire ses compétences dans le pays du flag football : les États-Unis. « Je veux partir un mois pour le plus gros tournoi américain : le Tampa World Tournament fin janvier, lance Lucie. Il y a plus de 1000 athlètes présents. J’ai besoin de m’améliorer. Et il n’y a qu’aux États-Unis que je peux passer à l’échelon supérieur ». 

L’enseignante va prendre un congé sans solde et espère attirer les sponsors. Car, rappelons-le, une sportive de haut-niveau amateur doit sortir l’argent de sa poche pour progresser. Rien que pour les Mondiaux en Israël, elle a dû dépenser près de 1000 euros. « Je crois fermement en mon projet, promet-elle. J’aimerais tutoyer le meilleur niveau. Et le sponsoring est incontournable pour y parvenir ». 

Lucie Vinot est déjà suivie par deux sponsors : Joka-T Artisans Plombiers et Spiral Football. Elle espère pouvoir en attirer davantage pour toucher son rêve du doigt. 

Sur Les Sportonautes, nous vous tiendrons informé.es des prochaines performances de Lucie Vinot dans le flag football et nous la suivrons lors de son projet aux États-Unis. Vous pouvez nous suivre sur les réseaux sociaux Instagram, Facebook, LinkedIn, Twitter et TikTok. 

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