Découvrez les mascottes des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Les « Phryges » sont les nouvelles mascottes des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024./©Paris 2024

Les « Phryges » entrent dans l’histoire des mascottes olympiques et paralympiques ! Inspirées des bonnets phrygiens – un symbole révolutionnaire – elles ont été dévoilées en grande pompe par le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 (14/11/2022). 

Appelez-les « Les Phryges » ! Grands yeux bleus, large sourire, cocardes bleu-blanc-rouge, les nouvelles mascottes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 font parler d’elles ! L’une avec ses deux baskets blanches. L’autre avec une prothèse et une basket rouge.  

Les « Phryges » incarnent « l’esprit français »

« La phryge olympique est fine tacticienne, cartésienne, réfléchie, tandis que la phryge paralympique est fêtarde, extravertie, tournée vers les autres. Et c’est la combinaison de leurs deux personnalités qui créent l’équilibre », explique Julie Matikhine, la directrice de la marque à Paris 2024.

Comme leur nom l’indique, elles s’inspirent du bonnet phrygien, symbole de la Révolution française. « On cherchait une mascotte qui incarne l’esprit français, qui porte les couleurs du pays, une part de notre histoire », explique Julie Matikhine. Tony Estanguet, président du Cojo confirme : « on a eu envie de se démarquer en choisissant un idéal plus qu’un animal ». En effet, le comité d’organisation a noté que 65% des mascottes sont des figures animales.

La question de la prononciation à l’étranger

Les peluches seront vendues dans la boutique en ligne officielle et celle des Halles. Carrefour, l’un des sponsors officiels des Jeux, proposera aussi les « Phryges » à la vente tout comme plusieurs magasins de jouets spécialisés. « Il incarne parfaitement bien la République française, souligne Tony Estanguet. C’est un objet connu, qui fait du sens en France, présent dans les mairies, dans l’art, sur les timbres ».

Petite ombre au tableau : la prononciation pour les non-francophones. « En prononciation, ce n’est pas ce qu’il y avait de plus évident », concède le président du Cojo. Mais le parti pris est assumé. « Le Français n’est pas une langue facile, mais pour asseoir cette histoire, rajouter un nom ça aurait conduit à nous embrouiller », ajoute Julie Matikhine.

Sur Instagram, nos abonnés ont pu voter pour savoir s’ils appréciaient ou non les mascottes (avec un score serré).

Avec les bonnets phrygiens, le comité d’organisation embrasse une nouvelle fois la thématique de la révolution française. C’est le cas du tracé du marathon avec le trajet de la marche des femmes du 5 octobre 1789.

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